SOUS LE SCEAU DU SECRET
Droit de réponse
Paru en juillet 2022, le récent ouvrage « sous le sceau du secret » de Michel BECKER contient quelques parties dans lesquelles l’A2CO est mentionnée. Hélas pour l’auteur dont la mémoire ou/et le discernement semble déficient, tous les passages concernés sont entachés de contre-vérités flagrantes, ce qui ne peut que remettre en doute tout ce qu’il écrit par ailleurs (hélas pour lui, mais c’est son problème, pas le nôtre). Afin de prévenir tout procès d’intention, nous nous bornerons donc ici, dans ce droit de réponse, à pointer du doigt les extraits qui nous concernent. Pour le reste, à chacun de croire ce qu’il veut : l’A2CO restera agnostique, elle constate et c’est tout.
Bonne lecture à tous et vive l’A2CO, bien au dessus des états d’âme des uns et des autres.
Page 25 : « les éditions Michel LAFON firent faillite un an plus tard, en 1998, peu après avoir versé ses droits d’auteur à Max, mais en omettant de s’acquitter des miens … Quant aux livres qui se retrouvèrent chez des soldeurs, Max parvint, naturellement sans m’en parler, à en faire racheter une partie par l’association de joueurs A2CO, pour laquelle, grand seigneur, il les signa tous. »
Nous ne nous prononcerons pas sur l’incurie, avérée ou non, de LAFON à l’égard de l’un des auteurs, qui ne nous concerne pas, mais bien évidemment sur la suite dans laquelle Michel BECKER voudrait nous voir impliqués. En effet, la création de notre association A2CO a été décidée lors de la chouette Fête de BOURGES le week-end du samedi 3 mai 2003, à laquelle Michel BECKER nous a fait l’honneur d’y participer, donc plusieurs années après la faillite de LAFON et le rachat de livres cité ici.
Page 31 : « Il (NDLR : Max) avait fait jouer à Phil d’Euck – d’abord chouetteur, membre de l’association des chouetteurs, finalement devenu son collaborateur – le rôle d’agent de liaison et de prêcheur de bonne parole… »
Phil d’EUCK n’a jamais été membre de l’A2CO. Aujourd’hui encore, nous ignorons tout de sa véritable identité. En 2009, il s’était rendu à la chouette Fête de BOURGES, après le décès de MAX. En cette occasion, chacun a pu découvrir en lui une personne fort sympathique. Il nous avait dit avoir cherché la chouette à ses débuts, mais avoir arrêté toute quête en 1996, dès le début de sa collaboration avec MAX, par respect pour les règles de déontologie (et c’est tout à son honneur). Michel BECKER a bien du mal à admettre que malgré quelques amitiés qui ont pu se nouer lors de sa création, L’A2CO a toujours voulu préserver son indépendance vis à vis de chacun des auteurs de la chasse.
Page 33 : (au sujet des procédures judiciaires suite à la vente avortée en 2014 de la chouette d’or) « L’association A2CO voulut, malgré tout, à l’issue d’une procédure de référé, faire saisir la Chouette par un huissier, lequel, un beau jour, se présenta à mon domicile… »
Soyons précis. L'A2CO a appris la mise en vente du lot à DROUOT le 2 juin 2014. Après avoir informé le commissaire priseur que l’arrêt de la Cour d’appel de Versailles du 15 janvier 2009 rendait le Lot du jeu inaliénable, nous saisîmes le juge de l’Exécution de BRIVE, qui ordonna alors le 12 juin 2009 une saisie conservatoire du lot. S’ensuivirent plusieurs tentatives infructueuses, la première au domicile de BECKER en Corrèze, la deuxième à DROUOT à Paris et la dernière le 3 juillet 2014 à CHÂTEAUNEUF DE GADAGNE près Avignon (cité dans l’extrait ci-dessus). Pour ces actions, l’A2CO n’a évidemment rien eu à faire : il s’agissait simplement des conséquences de l’ordonnance de saisie… Une procédure de référé menée par l’A2CO fut effectivement signifiée début octobre 2014 à Michel BECKER, donc bien après ces tentatives et avec l’appui des membres qui avaient entériné cette action lors de l’AG de l’A2CO tenue le 13 septembre 2014. L’objet de cette procédure de référé n’était pas la saisie de la chouette (qu’aurait-on pu en faire ?) mais visait essentiellement à nous faire préciser par la justice les manques, rôles et responsabilités de chacun dans l’histoire, en particulier dans la surprenante non-exécution de l’arrêt de la Cour d’Appel de VERSAILLES, qui aurait dû voir le lot confié à l’huissier Me MANCEAU.
Page 33 : les journalistes, à propos de l’association des chercheurs ou de l’un ou l’autre des chouetteurs qu’ils avaient interrogés auparavant faisaient invariablement la même réflexion : « Eh bien dites donc ! ils ne vous aiment vraiment pas ! »
L’association A2CO - en tant que telle - n’a pas d’état d’âme et n’a pas en avoir. Elle n’aime donc ni ne déteste quiconque mais veille, de par ses statuts, à ce que tous les chercheurs et ses membres en particulier soient respectés et écoutés : c’est la moindre des choses, car ce sont quand même ces derniers, « pro MAX », « pro BECKER » ou simplement indifférents, qui ont fait de cette chasse un mythe qui a perduré malgré les défaillances des uns et les dérapages parfois délirants des autres (nous ne citerons personne).
Après avoir (c’est factuel) tenté de vendre le lot (début juin 2014), fait croire que le lot avait été fondu deux semaines après (pages diffusées sur chouettedor.com) et divulgué le cahier des charges à quelques privilégiés (avant publication « officielle » pour tous en octobre 2019), le plus surprenant n’est pas que certains « chouetteurs » éprouvent quelques rancunes envers l’auteur de ces écarts mais que ce dernier s’en étonne encore aujourd’hui.
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